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Auteurs - Page 8

  • "C'est la vie", de Gil Jouanard, éditions Verdier, janvier 1997, 112 pages, 80 F

    Un livre qui m'a accompagné dans nombre de voyages, comme il en a été du Migrateur de Henri Thomas. C'est dire qu'il m'ont (autrefois) escorté dans mes périples à l'étranger, de plus en plus rares ces temps-ci. Ainsi va.
    Dans C'est la vie, Gil Jouanard tient le journal des ses périples par train, avion, de Bruxelles à Cracovie, de Mělník à Dublin, d'une grande ville du Sud américain à Helsinki, sans compter ses nombreux voyages aux quatre coins de l'Hexagone. Le lecteur a quelquefois l'impression d'être dans la salle de transit d'un aéroport et on admire l'auteur de pouvoir/savoir figer sur le papier ses impressions du moment, qui sans cela se seraient perdues dans le labyrinthe de la mémoire, pour capricieuse qu'elle se montre quelquefois, ou plutôt souvent, dès que le temps a passé.
    Depuis Montpellier, Gil Jouanard écrit, en ce 13 juillet 1994 : "C'est cela la vie : apprendre le monde jusqu'à l'être devenu, avant de se restituer au vide sans marge, bien en deçà et au-delà du réel." Ce voyage dans des espaces si divers débute en 1978 et prend fin le 15 février 1995. Le livre quant à lui sera édité deux ans plus tard, par un authentique éditeur, aux livres à la couverture d'un jaune solaire !, qui ma foi incitent à la lecture.

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  • "Jours ordinaires", de Yves Simon, éditions Grasset & Fasquelle, janvier 1989, 80 pages, 48 F

    C'est en Haute-Marne, à Choiseul, que naît Yves Simon le 3 mai 1944. Il passe une enfance rêveuse dans les Vosges entre un papa cheminot, André, et une mère infirmière, Yvonne. Le métier de son père lui permet de voyager gratuitement. Bourlingueur en herbe, il a ainsi l'occasion de découvrir Paris et de nombreux coins de France. Lorsqu'il a 15 ans, il navigue déjà entre musique et littérature. Ses passions et centres d'intérêt sont nombreux et d'essence plutôt artistique.

    Musicien - ma post adolescence a été bercée par son titre "Ma jeunesse s'enfuit" - romancier, poète à ses heures (Le Souffle du monde, éd. Grasset, 2000), le Prix Médicis lui est décerné pour "La Dérive des sentiments" (éd. Grasset, 1996). J'ai choisi l'un de ses livres le moins cité, qui compte pourtant dans son œuvre : une sorte de Journal, soixante-six notations au fil de l'eau, non datées, sans cohérence apparente mais indirecte, où le poète qu'il est laisse défiler devant nos yeux des instants de vie, des instantanés au sens quasi photographique du terme.

    Voici :

     

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  • "Jours d'hiver" de Marie-Hélène Lafon, librairie Initiales, 56 pages, 13 novembre 2018

    Marie-Hélène Lafon, née le 1er octobre 1962 à Aurillac, dans une famille de paysans, est une professeure agrégée et écrivaine française, qui réside aujourd'hui à Paris.
    Elle devient agrégée de grammaire en 1987 et commence à écrire en 1996, à 34 ans. Son premier roman Le soir du chien (2001) est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001.
    Elle avait précédemment écrit des nouvelles - pour lesquelles elle ne trouvait pas d'éditeur - dont "Liturgie", "Alphonse et Jeanne", qui seront publiées l'année suivante dans le recueil Liturgie (2002), récompensé par le prix Renaissance de la Nouvelle en 2003. Elle a présidé le prix littéraire des lycéens de Compiègne en 2003-2004.
    Lauréate de nombreux prix, Marie-Hélène Lafon a obtenu le Prix du Style 2012 pour "Les Pays" et le Prix Goncourt de la nouvelle en 2016 pour Histoires. Elle recevra le Prix Renaudot 2020, pour son roman Histoire du fils.  Elle est publiée principalement par les éditions Buchet/Chastel.

    Voici pour vous un extrait de Jours d'hiver, une chronique écrite à la manière d'un Journal, dans un cadre, il faut en convenir, très parisien - une géographie citadine que je connais bien, pour y avoir travaillé, sans plus :

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