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Tu le revois sous la cassure de l'orage une évanescente main de cartes passée entre les doigts l'écho d'un rire comme si ce n'était pas toi l'adolescent nos visages se touchent mais aucune parole ne vient enluminer les herbes de juillet
Villes d'or assoupies cités imaginaires qui furent accordées aux yeux ronds des oiseaux est-il même certain que d'éclats en éclats entrevus dans ces moments où la contemplation absorbe la pâleur qui s'élève une promesse peut-être lancée à la va-vite noyée dans l'ocre du mur soit réelle puisse infléchir le chemin pour le sublimer plus que l'identifier
Lui s'élançait dans le paysage flou désireux de repousser l'échéance le demi-jour cendré il avait fini par regagner le pays de ses lectures quand des perles filaient sur le bois des fenêtres derrière feuilles ronciers lianes rideaux de lierre roulaient sur des photographies à bordures dentelées avec cette couleur étrange que prennent les iris remis à l'espace dissocié du temps
Tu le revois au pied des trois jarres laissant mûrir les minuties et le grandiose sans renier l'assise le syllabes de l'eau l'haleine même des mousses sur la pierre comme au fond du texte voyage l'inscription qui serpente et se perd fait germer l'infime phrase que d'invisibles fils arrachent à la mémoire entre le ferme le mouvant
alors eux deux s'arrêteront là sans plus ni moins que l'esprit d'aventure propre à ceux qui ont voulu se reconstruire avant de ne plus se dire