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Et l'eau recouvre l'eau un navire remonte jusqu'à prendre le visage d'une lointaine déchirure dans les coulisses d'un miroir elle voyage en elle-même sur le seuil surprise du ciel qui se coule dans la pénombre et continue de scintiller pour lui signifier le bruit de la nage au retour vers le rivage un soleil fauve l'effleure l'infini devenu mouvement sous le fouillis des heures s'avance cette onde qui va encombrée d'écritures l'arracher aux soumissions étreindre la peau tendre de ses pieds nus
Elle est là souveraine dans l'embrasure de la porte qui te sourit jupons ébouriffés jalousée par les dieux maladroits fixant les cheminements de la mémoire et les délices de la mélancolie au travers d'un natté jaune d'or une idée d'herbe remuée sous les mains où l'on écoute le rien pénétrer une histoire qui serait la sienne quelque chose qui se rapproche de ce qu'elle appelle de ses vœux qui couvrirait ses chevilles glacées muette mais certaine des grands épanchements qui président à notre destinée quand vole file et flotte la musique du vertige et que reste inentamée la chimie des vagues ouvertes au plus offrant aux choses que le temps divise pour les réconcilier