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Et l'eau recouvre l'eau un navire remonte jusqu'à l'être pour rendre visage à l'alliance du sel et du soleil fauve qui effleure l'infini devenu mouvement tu t'avances au faîte des envies porté par cette onde qui va sourdre des rochers plus noueuse que la colère à nu de mots d'images et de sens sous la peau diaphane traversée par un pli sombre à la base du firmament
Elle est là lovée dans l'embrasure de la porte qui te sourit entre les maux et les délices de la mélancolie au travers d'un natté jaune d'or une idée d'herbe remuée sous les mains où l'on écoute le rien pénétrer une histoire qui serait la nôtre quelque chose qui se rapproche de ce que l'on appelle de ses vœux et qui n'aurait d'autre souci que d'être touché par la présence qui couvre nos voix discordantes muette mais certaine elle passe d'une rive à l'autre vole file et flotte ou se mêle enfin à la musique lancinante du vertige
Et que dire et que faire sinon drainer l'amer asile du recueillement que sommes-nous sinon le recel d'un passage et du repère qui se donnent et nous minent dans le nu et l'attente griffée sur la paroi un élargissement solaire plus corrodant que la chimie des vagues ouvertes au plus offrant
Tu t'y retrouves dans ce cercle de danse tout air et toute terre alentour confondus à ce qui n'a pas de nom mais vibre jusqu'à l'ultime instant en guise d'autres lunes