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Auteurs - Page 21

  • "Des ombres errantes", un prosème de Michel Passelergue, au regard d'une encre de Jean-Claude Pirotte

    Michel Passelergue, auteur et essayiste, est né en 1942, à Paris. Il a été professeur de mathématiques en banlieue parisienne, retraité depuis 2005. Membre du comité de rédaction de la revue Phréatique de 1980 à 2001, collaborateur de nombreuses autres revues, il est l’auteur, comme poète et essayiste, d’une œuvre importante composée de seize titres (le dernier en date sera commenté par Jean-Louis Bernard in Diérèse 87 : Un roman pour Ophélie suivi de Douze monodies au bord de la nuit, éditions du Petit Pavé, 2022). Son premier livre fut publié en 1970 par l'éditeur Pierre-Jean Oswald : ErosionMichel Passelergue a reçu le prix Aliénor en 2012.
    A ce jour,
    Michel Passelergue a été publié dans sept numéros de Diérèse (n°40, 45, 46, 51, 59/60, 63, 75).

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  • "La mémoire des visages", de Jacques Ancet, roman, éditions Flammarion, collection "Textes", 198 pages, 70 F

    En quatrième de couverture de son livre paru il y a tout juste 40 ans (dédicacé pour le mien), et qui couvre la période courant de 1978 à 1980, Jacques Ancet écrit :
    "mémoire de visages, fond mouvant de formes en perpétuelle métamorphose dont nous sommes issus et qu'il nous est permis d'entrevoir, avant de nous y perdre définitivement, dans le vertige maîtrisé d'une image, d'une phrase ou d'un livre." Une écriture très libre, des plus personnelles et dégagée de toute autocensure, empreinte d'un réel que l'auteur semble travailler à peine. Mais plutôt porté par le flux des mots, ainsi livrés, avec leurs avancées sur la page, perceptibles, rendues visibles, dans la conscience d'être, naissant, renaissant...

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    A la différence d'un Claude Simon, il n'y a pas de tentative de conjonction formelle ou télescopage de différents plans ou intrigues ; mais un déroulé continu, obéissant à une logique interne, sans effet ajouté permettant la transition entre deux séquences, naturellement interdépendantes. Une écriture continue, sensuelle, où passé revisité et présent se conjuguent, non pour faire date mais pour la mise en mots de ce qui, muet, brûle au-dedans. Pas de transfiguration du quotidien, ou d'allégorie sous-jacente, hors la stricte restitution des composantes de "l'arbre de vie". Fascinant.

    Voici un extrait de La mémoire des visages, début du deuxième chapitre d'un recueil qui en compte quatre, intitulé comme le premier d'entre eux, "visages" :

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  • "La Naissance du jour", Colette, éditions Garnier-Flammarion, 192 pages, 1969, 19,80 €

    La Naissance du jour paraît dans La Revue de Paris au début de 1928, puis aux éditions Flammarion à la fin du mois de mars. Dès juillet 1927 Colette relisait les lettres de sa mère, Sidonie Landoy, dite Sido, pour en « extraire quelques joyaux », et dans ses lettres d'alors Colette dévoile les difficultés liées à la composition même de ce roman, qui n'en est pas un à proprement parler, mais un ouvrage plutôt autobiographique, empreint de surcroît d'une poésie proche "d'un fragment de mélodie flottante, en voyage dans l'espace", ainsi qu'elle l'écrit, pour qualifier le legs maternel. Sido, publié en 1930, prolonge ce retour par l'écriture à celle qui lui a donné le jour - avec plus tard Le Fanal bleu, l'un de ses tout derniers livres, publié en 1949.

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