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Diérèse et Les Deux-Siciles - Page 71

  • "Novalis", traduit par Pierre Garnier, éd. André Silvaire, 20 juin 1964, 160 pages, 16,50 F

    "De santé fragile depuis sa naissance, en mai 1772, Novalis côtoie la maladie, la sienne ou celle de ses proches, depuis toujours. Il allait se marier avec Julie von Charpentier lorsque sa phtisie s'intensifie. Il meurt l'année suivante, en mars 1801, suite à un épanchement de sang consécutif à sa phtisie. Il a 28 ans et laisse derrière lui une œuvre extraordinaire par sa créativité, son élévation spirituelle et la beauté de son expression. L’œuvre, polyphonique, marque par sa profondeur, tant au regard de la théorie de la littérature qu'à celui de l'histoire des sciences ou au niveau de l'élaboration d'une philosophie transcendantale renouvelée après Kant, puisque Novalis marque de son empreinte chacun de ces domaines."

    Quelques-unes de ses pensées sur :

     

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  • "Dans cette obscurité", de Nicolas Cendo, 104 pages, avril 1985, 40 F

    Poète de son état, s'il commence à publier son tout premier recueil de poésie en 1981, avec Marges (Lettres de Casse), Nicolas Cendo s'est aussi intéressé de très près au monde de l'art et des artistes en tant que conservateur du Musée Cantini à Marseille (1983 à 2008) avec par exemple  Louis Soutter (Actes Sud, 1987)

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    ou Antonin Artaud, œuvres sur papier (Musées de Marseille, 1995)...
    Il verra deux de ses recueils de poésie édités par Flammarion, le premier qui nous intéresse aujourd'hui ayant pour titre Dans cette obscurité. Nicolas Cendo a été essentiellement publié chez Tarabuste où ont paru ses sept derniers livres, avec tout récemment : Au souffle près (
    4 mars 2022).
    Christian Garcin parle de Nicolas Cendo en ces termes : C'"est un homme discret, et un auteur rare. Les contrées qu’il fréquente sont très éloignées des lumières coupantes et crues du battage médiatique : ses paysages se meuvent plutôt dans une pénombre discrète, comme l’indiquent les titres de ses précédents ouvrages... Cela va sans dire, il s’agit d’une écriture sans effets de manches, clins d’œil audacieux, ou références amusées. Elle joue sur très peu, s’attache à saisir des instants enfuis sitôt nommés, des ombres mouvantes et changeantes, des bruissements de palmiers, la fraîcheur qui s’attarde autour des rideaux, des voix d’enfants, un parfum d’herbes - comme une ténacité à saisir l’insaisissable, qui la situerait, cette écriture si tendue, aux lisières incertaines plus qu’au cœur des clairières, toujours en équilibre instable, et proche de ces « limites où tout peut basculer »."

    Quelques pages extraites de Dans cette obscurité, un titre qui, me semble-t-il, colle à l'actualité internationale (et pas seulement) la plus immédiate, au regard  de cet obscurantisme forcené au sens fort du terme qui occupe le devant de la scène. Pardonnez cette digression, vraiment trop tentante pour y résister. S'il faut bien, toutes affaires cessantes, redonner ses lettres de noblesse à la poésie, là où retrouver une chaleur naturelle, puissante, qui est le trésor de la vie, riche en esprits vitaux :

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  • A propos de...

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    Collage Claude Tarnaud, 1950

     

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