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Un expert en photographie ancienne, Serge Plantureux, est persuadé d’avoir mis la main sur une photo authentique du poète Arthur Rimbaud, prise en 1876 à Vienne. Celle-ci, prise par un photographe viennois, Ignaz Hofbauer, suscite néanmoins la controverse auprès d’autres spécialistes.
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"Bonheurs de saison", Philippe Veyrunes, 64 pages, octobre 2010, 10 €
Le poète, nouvelliste et romancier avec Un ami est passé, Le parchemin de Rosporden, Regards croisés... Philippe Veyrunes est né à Arles, le 13 novembre 1964.
Discret de nature, il officie par ailleurs comme inspecteur de l’Action Sanitaire et Sociale à la DDCS du Gard à Nîmes.
Après avoir fait paraître cinq livres de 1995 à 2001, dont quatre aux éditions Les Presses Littéraires, il obtenait en 2003, avec son manuscrit "La gare levantine", le prix Max-Pol Fouchet de poésie et l'édition du recueil par Le Castor Astral.
Il fut également lauréat du Prix Paul-Verlaine 2001 de l’Académie française pour "Les Voleurs d’arcs-en-ciel".
Son dernier livre paru s'intitule "Affaires de famille", éditions Les Presses littéraires, 2023 (huit histoires menées tambour battant vers leur chute inattendue).
Philippe Veyrunes collabore depuis 1989 à de nombreuses revues poétiques (Souffles, ARPA, Friches, Florilège, Vivre en poésie, Le Coin de table, Diérèse enfin, à qui il a confié par deux fois la publication de ses poèmes, en prose : dans son numéro 46 (octobre 2009) et dans son numéro 84 (juin 2022).Voici à présent quatre courts récits poétiques extraits de Bonheurs de saison, qui donnent l'esprit de ce recueil :
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"Konjaku" - Récits de la tradition japonaise de l'époque de Heian, traduits par Satoshi Tsukakoshi, éditions Robert Delpire, 20 février 1959, 222 pages, 3550 ex.
C'est Armel Guerne, un poète et traducteur dont j'apprécie particulièrement les Fragments, qui a établi la version française de ces écrits datant de l'époque de Heian (autrement dit : de la "Paix", en japonais, une époque qui court de 794 à 1185), âge d'or de la culture et de l'art nippon. Lesdits contes sont à rattacher à la troisième période de cette période (milieu du XI e siècle à la fin du XII e siècle de notre ère).
Premier titre de la collection La Fable du Monde, titre repris de celui d'un livre de Jules Supervielle (Gallimard, 1938) j'ai choisi ce récit conduit à l'inverse des codes moraux traditionnels, où l'on s'avisera que c'est bien le cœur qui compte, avant la raison. Plutôt éloigné d'une éthique étroite qui paralyse les esprits, de-ci de-là selon les flux dominants de la bien-pensance.
Ces Histoires d'Antan, précise en préface Armel Guerne, ont "généralement de nobles dames de la cour pour auteurs : les premières à s'emparer pour écrire d'une jeune langue en plein essor, avec cette écriture cursive et syllabique qui libérait définitivement les Lettres japonaises de la profonde et longtemps triomphante influence chinoise." Des écrits anonymes donc.Mais lisez plutôt :