Traductions
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C'est Armel Guerne, un poète et traducteur dont j'apprécie particulièrement les Fragments, qui a établi la version française de ces écrits datant de l'époque de Heian (autrement dit : de la "Paix", en japonais, une époque qui court de 794 à 1185), âge d'or de la culture et de l'art nippon. Lesdits contes sont à rattacher à la troisième période de cette période (milieu du XI e siècle à la fin du XII e siècle de notre ère).
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"Pictures from Brueghel and other poems", de William Carlos Williams, New Directions, New York, 1962
William Carlos Williams a reçu en le Prix Pulitzer de poésie à titre posthume, pour le recueil Tableaux d'après Breughel et autres poèmes publié l'année précédente. Une poésie non lyrique, aimantée par le sujet, volontairement descriptive et portée par l'intention de faire sens. La découpe des vers, caractéristique, capte l'attention et fluidifie un rendu sans le musicaliser pour autant, à mi-chemin de la prose poétique. Dans la préface de son "grand œuvre", Paterson (du nom d'une ville ouvrière du New Jersey), il écrit :
"Nous voulons atteindre à la rigueur de la beauté. Mais comment retrouver la beauté quand c’est l’esprit qui l’emprisonne, sans qu’elle puisse lui échapper ?" Sans pour autant adopter dans son principe ce parti-pris, il convient néanmoins de lire une poésie qui, se défiant de tout essai de transcender le réel, finit presque malgré elle par convoyer des thèmes qui dans leur essentialité dérogent au simple rendu objectif, à cette école objectiviste et imagiste dont le poète, traducteur, critique littéraire et romancier américain a été l'un des membres fondateurs.
Quelques extraits choisis de Pictures from Brueghel and other poems, ici traduits par Yves Peyré : -
"Poésies" de J.W. Gœthe, traduction de Gérard de Nerval, éditions La Délirante, 4 lithographies de François Rouan, 23 mars 1994, 48 pages
Un travail d'édition soigné, sur beau papier, réalisé par la première imprimerie ukrainienne en France (pour le texte). Dans la translation que nous donne Gérard de Nerval, ce ne sont pas des poèmes à proprement parler, mais des "prosèmes", entés de deux brèves séquences théâtrales à vocation lyrique, intitulées "Le voyageur" et "La première nuit du sabbat".
Gérard de Nerval a traduits lesdites "Poésies" en 1830, alors qu'il avait 22 ans, après sa traduction du premier "Faust", de Johann Wolfgang von Gœthe en 1828 (signalons ici l'excellent rendu de ce livre, tel que l'a façonné l'éditrice Diane de Sellier, livre paru en février 2011. Le texte y est accompagné de la reproduction des dix-huit lithographies d'Eugène Delacroix provenant de l'exemplaire personnel du peintre, le tout au format d'origine).
Suivent trois textes du "Sage de Weimar", extraits de ses "Poésies" :