Photographe
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Un expert en photographie ancienne, Serge Plantureux, est persuadé d’avoir mis la main sur une photo authentique du poète Arthur Rimbaud, prise en 1876 à Vienne. Celle-ci, prise par un photographe viennois, Ignaz Hofbauer, suscite néanmoins la controverse auprès d’autres spécialistes.
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"Le fil des Parques", suivi d'un poème pour le plaisir du geste
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"La Mer écrite" : Marguerite Duras, photographies d'Hélène Bamberger, éditions Marval, 1996, 72 pages, 59 F.
Dernier livre de Marguerite Duras, décédée le 3 mars 1996, dont elle a pu corriger les épreuves mais qu'elle n'a jamais vu imprimé, on ne peut se le procurer aujourd'hui que dans sa version numérique (...). De 1980 à 1994, Marguerite Duras et sa jeune amie photographe Hélène Bamberger ont réalisé de petits voyages en Normandie, mais aussi dans son appartement de la rue Saint-Benoît à Paris. Peu à peu les itinéraires et les cadrages ont été dictés par l'écrivain qui présente dans ce livre "son" paysage, via des images de très nombreux lieux, maisons, objets qui retenaient son regard. Yann Andréa, son compagnon rencontré en 1980 et qui l'accompagnera jusqu'à sa mort, la conduit dans ses courts périples avec la photographe chargée de garder mémoire de ce que sont, de ce que furent ses derniers points d'attache à la vie.
Le 3 janvier 96, elle dit : "Yann, je suis encore là.
Il faut que je parte.
Je ne sais plus où me mettre.
Je vous écris comme si je vous appelais."Plus tard :
"Je crois que c'est terminé. Que la vie c'est fini.
Je ne suis plus rien.
Je suis devenue complètement effrayante.
Je ne tiens plus ensemble. Viens vite.
Je n'ai plus de bouche, plus de visage."
Quelques photos, accompagnées des paroles que Marguerite Duras écrivit en les regardant, ont permis aux éditions Marval de publier La Mer écrite.
Les propos qui suivent, d'Hélène Bamberger - qui raconte l'aventure de ces photos, de ce livre -, ont été recueillis par Michel Cournot :