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Michel Butor s'est amusé, avec cette épreuve d'artiste, à glisser un message que vous ne pouvez pas lire car il faut soulever (délicatement) le ruban vert qui maintient les deux collages sur le fond blanc. Le voici, ce message sibyllin, ou plutôt allusif :
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Une lettre de Pascal Ulrich, accompagnée du poème d'un jour
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"Sombre comme le temps", d'Emmanuel Moses, éditions Gallimard, 120 pages, 5 mai 2014, 14,50 €
Aux derniers jours de l'automne 2012, cette rencontre avec Emmanuel Moses dans un café face à la gare de l'Est, à Paris vous l'aviez deviné, un Bloody Mary entre les mains de votre serviteur. A brûle-pourpoint évoqués ses entretiens à France Culture, la place des femmes dans la poésie contemporaine, le vécu de la poésie... avant de nous diriger vers la librairie La Lucarne des écrivains dans le dix-neuvième où l'attendait le maître des lieux pour de fructueux échanges croisés, et, mentionnée au passage, sa participation à la revue Diérèse. Le numéro 62 devait publier de l'auteur un ensemble de poèmes regroupés sous le titre "Ivresse" (pages 90 à 105). Ainsi va.
Ci-après, le poème qui ouvre le livre Sombre comme le temps :