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  • "Luna velata", par Andrea Raos, traduction collective, éditions cipM/Les Comptoirs de la Nouvelle B.S., décembre 2003, 8 €

    Andrea Raos, poète italien est né en 1968, près de Milan. Il vit actuellement à Paris. Andrea Raos est traducteur et chercheur en littérature japonaise. Il a écrit Discendere il fiume calmo, Franco Buffoni (éd.), Poesia contemporaneaQuinto quaderno italiano, Crocetti Editore, 1996, Lettere nere, 1996-2000, inédit, Aspettami, dice. Poesie 1992-2002, Pieraldo Editore, 2003. Il a par ailleurs dirigé l'anthologie de poésies italienne et japonaise contemporaines Chijô no utagoe - Il coro temporaneo (Le Chœur temporaire), préface Nanni Balestrini et Yoshimasu Gôzô, éditions Shichôsha, 2001.

    Luna velata ( Lune voilée) réunit des poèmes écrits de 1998 à 2002.

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  • "La Muette", (1507-1508, huile sur bois, Galerie nationale des Marches) du peintre Raphaël

    Raffael_043.jpg

    Raphaël, La Muta, 64 x 48 cm
    Galleria Nazionale delle Marche

     

    Gérard Macé


       Toutes les figures peintes sont silencieuses, mais La Muette de Raphaël un peu plus que toutes les autres.
       A cause de ce titre inventé sans doute après coup, de ce seul mot qui jette un sort à l'instant même où on le découvre, et qui semble voler sur ses lèvres en les fermant à jamais, elle est plongée dans un silence plus douloureux, plus définitif que toutes les figures immobiles et taciturnes qu'on voit dans les musées, comme si la parole empêchée éclairait son visage d'une lumière noire. Ou comme si, malgré le vernis du tableau, on sentait ses efforts pour briser le silence.
       

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  • "Noone", de Lydie Dattas, éd. Mercure de France, collection Poésie, octobre 1970, 80 pages

    Parmi les livres qui se publient en nombre à chaque rentrée littéraire, il en est un qui fait bande à part. Il n'avance pas avec les vagues. Il flotte, immobile, blanc, comme l'un de ces oiseaux qui se posent sur la grosse mer. Il renvoie bien la lumière, il est lisse, il a l'air tout neuf. Ce sont vingt-trois poèmes, dont cinq sont écrits en anglais. Ils relèvent d'une beauté puissante, comme on dit "l'hydrogène naissant", qui se prête malaisément au commentaire. Il a paru simple de faire parler l'auteur. C'est une jeune fille grande, brune aux cheveux coupés court, pâle, vêtue d'un chemisier sable, en pantalon et blouson sombres. L'entretien, qui a eu lieu en octobre 1970, a été court.

    Michel Cournot

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