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Comme s'il suffisait que la terre où séjournent des formes infinies fût le pouls des vagues qui la traversent continûment jumelles épicées de cèdre mousses feuillues touchant la rondeur nue d'une épaule la tienne effluences de toutes sortes sous les ventres des nuées au feu des mots brûlés qui te viennent sous la langue sous les syncopes des saisons jusqu'à davantage papilles nervures salives absorbées par la planète humaine et voûte de la mémoire palais d'Elytis visitant le cœur serré la maison ancestrale plumes vertes des lataniers gonflées par les bruits de fond de l'univers comme autant d'atouts dans un jeu où rien n'est définitivement acquis ici même où les villes et villages bâtis de longue date se lâchent et se desserrent où les ombres venues de l'eau courent entre tes mains s'enivrent du vin roux de Falasarna gouttes globules rêvant d'être sable au plus tendre équilibre entre vivre et mourir voyages des marées offrons-leur tous les rivages recomposés selon les lignes du hasard les tournoyants soleils les grandes peurs rocailleuses brassées de mille manières elles et nous nous et elles remis à la grammaire de la nature sauvés avant que d'être perdus sans plus rien dire si ce n'est durer