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"Pourquoi opposer la poésie à la liitérature ?" par Annie Le Brun (1942-2024)

Inclassable, elle n'est, selon Mathias Sieffert, ni « essayiste », ni « écrivaine », ni « philosophe », ni « critique littéraire », ni « pamphlétaire », mais avant tout « poète », même si aucun terme précis ne délimite son œuvre, que Sieffert définit comme une « aventure soustractive », résumée en ces termes : « il s'agit toujours de débarrasser l'esprit de tous les échafaudages théoriques, de tous les édifices moraux, de tous les systèmes construits par la philosophie, de toutes les solutions préconçues par quelque ordre social que ce soit, en somme de se soustraire à tout, pour qu'une fois confronté, nu, à la plus terrifiante noirceur du désir ou à celle du néant, jaillissent enfin, et de manière fugace, de nouvelles raisons de vivre : l'amour, la poésie, tout de ce qui émane de la plus “sauvage innocence” et qui, au plus près du corps, invite à une perpétuelle “insurrection lyrique ».
J'y ai fait allusion dans l'hommage rendu à Daniel Abel dans le numéro 93 de Diérèse, à Annie Le Brun qui écrivait : "Le féminisme, c'est fini", histoire de se distinguer des dérivés anxiolytiques d'une cause certes plus que respectable, ici et maintenant dévoyée par la Société du Grand Spectacle et ses affidés. On n'en finira donc jamais, avec les bonnes intentions, nourries par un populisme systémique.

DIERESE 93.jpg

L'occasion pour votre serviteur de remercier Xavier Makowski pour la maquette de la couverture du numéro d'été dont il est le concepteur.

Suite le 7 juillet 2025

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