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Diérèse et Les Deux-Siciles - Page 49

  • William Cliff et la revue "Diérèse", présentée par votre serviteur

    Le poète et romancier William Cliff a participé à quatre reprises (consécutives) à la revue Diérèse, soit :
         N° 41 juillet 2008
         N° 42, octobre 2008
         N° 43, décembre 2008
         N° 44, avril 2009
    Vous n'êtes pas sans le savoir, il a refusé d'être mentionné dans l'Anthologie de la poésie française du XXe siècle (tome 2) publiée par les éditions Gallimard. Furetant maintenant dans le deuxième tome de La Poésie contemporaine de langue française (16 volumes publiés en novembre 1992), même déconvenue. A défaut de trouver trace de William Cliff et sans que l'auteur y soit pour rien, je vois recensés dans ce même tome Marc Piétri, Jean-Marc Debenedetti, Pierre Morency (...) qui - comme tout un chacun sait, ont "révolutionné" la poésie de notre auguste vingtième siècle !
    Certes, le "je" cher à William Cliff, ne semble plus trop à l'honneur dans les instances d'homologation, ainsi va... N'empêche, il sera rendu compte de son petit dernier, Des destins, in Diérèse 88, Frédéric Chef s'en est chargé (pages 313 à 314).
    J'ai gardé de William C. cette lettre, en date 8 mai 2009, la voici :

    WILLIAM.jpg

    Transcription :

    Gembloux, 8 mai 2009.

    Daniel Martinez,

       Merci de tout cœur pour le dernier numéro de Diérèse, très intéressant et où j'ai été heureux de retrouver certaines personnes déjà rencontrées et d'en trouver d'autres bonnes à découvrir.
       En vous souhaitant bon travail et vous remerciant encore pour cette œuvre pleine d'abnégation et de bonté, je vous prie de croire en mes sentiments les plus amicaux.

    William Cliff

     

    Dans "Lire la suite", vous pourrez découvrir la présentation de Diérèse, subjective à tout le moins (mea culpa) :

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  • "Qu'est-ce qu'écrire ?", Bernard Noël, éditions Paupières de terre, 15 nov. 1989, 16 pages en feuillets libres non foliotés, 1000 exemplaires

    Bernard Noël, qui a participé neuf fois à Diérèse, de 2007 à 2011, s’est éteint dans la nuit du 13 avril 2021, à 1h du matin à l’hôpital de Laon. Romancier, poète, traducteur, critique... il dirigeait une collection chez Cadastre8zero.

    Voici recensés ses textes publiés dans la revue, certains toujours inédits en livres.
    Eté 2007,
    Diérèse37, "Entretien de Bernard Noël avec Jean-Marc Couvé"
    Automne 2007,
    Diérèse38, "Les Têtes d'Iljetu"
    Automne 2008,
    Diérèse n°42, "Grandes sont les nuits", à propos du livre de Vladas Braziûnas dont c'est le titre
    Hiver 2008,
    Diérèse43, "Défaillir ?"
    Juillet 2009,
     Diérèse n°45, A.L.B. (Anne-Lise Blanchard)
    Automne 2009,
    Diérèse46, "Présent de papier - Jeanpyer"
    Décembre 2009,
     Diérèse n° 47, à propos de L'Eau entre deux âges de Jeanpyer Poëls
    Automne 2010,
    Diérèse50, "Cheveux presque rouges", à propos du recueil de Jeanpyer Poëls dont c'est le titre
    Octobre 2011, Diérèse n°54, L'Émotion poétique
    Pour Diérèse, tous ses envois furent manuscrits.

    Un extrait de ce recueil peu connu de l'auteur, Qu'est-ce qu'écrire ?, qui connut deux éditions successives chez le même éditeur, la seconde plus étoffée que la première, dont voici les premières lignes :


       "Tracée au sommet d'une page, cette question est restée dans son blanc, jour après jour. Non, la réponse ne serait pas cherchée dans la langue, le travail, les formes, pas même cherchée dans l'écriture, son geste minuscule, ses boucles, ses jambages. Ainsi, toutes les issues étant closes, il fallait s'en tenir au face à face de la question sur sa page et du regard tendu vers elle.
       La page blanche, le corps silencieux.

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  • "L'Avancée" : un poème en ellipses et spirales

    L'Avancée

    L’air s’est empli de présences aériennes
    quelque chose se tisse en toi
    libre de toute attache
    une invisible architecture
    répercute ses secrets millénaires
    divertis d’éprouver
    la main de l’insensé

    L’été n’est plus buisson chargé de baies
    mais tes doigts chantent entre les figures
    que dessine une géographie mentale
    tu t'étends là
    bu par l'œil de l'horloge
    ce qui passe a la couleur du secret
    et tu ris dans mon rire vers le dedans
    de ce qui nous revient
    ignorant la césure


    L'intime seul désigne l'âme sentinelle
    à désirer toujours elle croît
    portée par le souffle de l'heure
    un duvet d'aile flottant
    dans les chambres de la mémoire
    une fresque de chrysalides


    Daniel Martinez