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Auteurs - Page 42

  • "Où j'étais alors, où je suis maintenant", de Jeremy Reed, traduit par Patrick Hersant, 1991

    Né en 1951 dans le Jersey, Jeremy Reed a commencé à publier des poèmes dans des magazines et de petites publications dans les années 1970.  Il a écrit plus de vingt-cinq livres de poésie (en français : L'invention d'Isidore Ducasse aux éd. La Différence, 1996), douze romans et des volumes de critique littéraire et musicale. Il a également publié des traductions de Montale, Hölderlin, Adonis, Cocteau... Poète prolifique et non conformiste, son œuvre, 

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    Jeremy Reed, Soho, Londres, 2012
    Photographie : Gregory Hesse

    pour ces raisons mêmes, est mal connue en France, mais gagnerait à l'être. "On n'avait pas vu un poète doué de tant d'imagination depuis Dylan Thomas" a écrit de lui Kathleen Raine. Jeremy Reed vit à Londres.
    Ses derniers recueils de poésie : Le Livre noir (2016), Bleu clair rouge (2016), Candy 4 Cannibales (2017), Shakespeare à Soho (2017).

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  • "Imaginary Who pour B.N. et 12 postes de radio", de Jean Daive, illustré par Jœrg Ortner, éd. Givre, 8 avril 1977, 350 ex, 30 pages, 50 F

    Sous les feux de l'actualité internationale, les temps difficiles que nous sommes en train de vivre nous empêcheraient-ils de continuer à nous intéresser à ce qui fait le sel de la vie : la poésie, non pas coupée des réalités terrestres ni des relents d'écuries guerrières qui continuent de menacer la planète dans son entier - et pas seulement le continent européen ? Je ne le crois pas, mon optimisme foncier dût-il être blessé par tous ces vents contraires, par la mégalomanie d'un petit bonhomme, fils de cuisinier, qui fait resurgir de vieux démons, ravivant les craintes engendrées par ce qu'en son temps déjà pointait de la plume le bon Jean de La Fontaine, dans "Le Loup et l'Agneau".

    Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler de Jean Daive, de l'un de ses livres au titre étonnant, reconnaissons-le, avec un clin d'œil adressé à Bernard Noël ; au format pas ordinaire (19 x 26 cm). L'illustration de Jœrg Ortner, un dessin à l'encre noire couvre deux pages (la 4 et la 27) séparées par le corps du volume, l'ensemble maintenu par une piqûre à cheval.
    Ce poète, romancier, encyclopédiste, reporter, photographe, créateur de revues, traducteur - et non des moindres : de Paul Celan (Strette, 1971) et de Robert Creeley (La Fin, 1997) notamment - va sur ses 81 ans, je n'ai pas eu écho de nouveau titre depuis Le grand Incendie de l’homme (Le Seuil, 2007), paru tout juste quarante ans après son premier opus : Décimale blanche (Mercure de France).

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  • "La Mer de corail", de Patti Smith, traduction de Jean-Paul Mourlon, photographies de Robert Mapplethorpe, Lynn Davis, Edward Maxey, éditions Tristam, coll. Souple, déc. 2013, 5,95 €

    Patti Smith et Robert Mapplethorpe se sont rencontrés en 1967 lorsqu'ils avaient vingt ans, à New York, où ils vécurent ensemble pendant plusieurs années. Leurs carrières respectives de musicienne et de photographe célèbres ne cessant plus, dès lors, de se croiser.
    À la mort du photographe, en 1989, Patti Smith a livré sa vision de l'homme et de l'artiste dans ce récit extraordinairement sensible - La Mer de Corail (qui annonçait le livre Just Kids, pour lequel elle a reçu en 2010 le National Book Award, la plus haute distinction littéraire aux États-Unis).
    Lors de sa parution à New York en 1996, William Burroughs a écrit, en citant Tennessee Williams, que "Patti Smith fait résonner dans La Mer de Corail la cloche de la poésie pure".

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    Night train : craie, eau de Javel sur Canson noir

     

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