Arts - Page 5
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Alberto Giacometti : La Main, 1947
Les mains sont singulières
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«"La deuxième fois", Pierre Bergounioux sculpteur» par Jean-Paul Michel, photographies de Baptiste Belcour, éditions William Blake & Co, 25/11/1997, 8 pages, 58 F
Les lecteurs de Diérèse connaissent bien Pierre Bergounioux par son Journal, qu'ils peuvent suivre à l'état d'inédits dans la revue. Son ami Jean-Paul Michel, dont la correspondance croisée a été publiée par les éditions Verdier en septembre 2018 (avec illustrations et fac-similés) a fait paraître ce recueil au format atypique (21,5 x 32 cm), ouvrage où le talent de sculpteur de l'auteur de La fin du monde en avançant (éditions Fata Morgana, septembre 2006) est mis en valeur par le photographe Baptiste Belcour. On y découvre notamment "Les trois ondines", "Le heaume", "Le géôlier", "Fer de vache", "Merlin", "Pauvresse". L'ouvrage est dédié à Madame Andrée Bergounioux. Diérèse, dans son numéro 83 (hiver-printemps 2022, page 215) a reproduit la photographie d'une sculpture de P. Bergounioux réalisée le 18/7/2021, qu'il finalisa en ayant soudé "en opposition des dents de pelle mécanique préalablement passées au bloc à polir". Voici les deux photographies que Pierre m'a envoyées pour illustrer son propos :
Dans une lettre en date du 15 février 1995, Jean-Paul Michel écrit : "Ta vie m'est exemple de parfaite abnégation artiste. J'ai été heureux de te découvrir sculpteur, aux prises avec le fer et le feu, ce qui résiste et ce qui vainc..." Une autre missive, du même au même, en date du 3 août 1996, cette fois en rapport avec l'exposition pour les vingt ans des éditions William Blake & Co, qui eut lieu à la bibliothèque municipale de Bordeaux : "... pense à m'envoyer à mon adresse pour le 25 août au plus tard, le nom des sculptures que j'exposerai à la bibliothèque. Je tiens deux d'entre elles pour des chefs-d'œuvre (les deux statuettes féminines anthropomorphes - la grande en sa majesté géométrique, et la figure au gros ressort) dont je ne te saurai jamais assez gré de me les avoir laissé choisir. Maintenant, sache-le, elles ne me quitteront plus." Signalons ici que J.P. Michel a édité son premier livre à dix-sept ans ans, sur sa presse à bras. -
"Les larmes du store au point du jour", Daniel Martinez (avec un poème pour accompagner)
Daniel Martinez, acrylique et gouache sur Canson (25 x 37 cm)