Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Arts - Page 2

  • Nicolas Momein expose à la galerie Ceysson & Bénétière, du 13 avril au 15 juin 2024

    Le vernissage de l'exposition de Nicolas Momein aura lieu le samedi 13 avril, à partir de 12h, à Pouzilhac. Une expo qui durera jusqu'au samedi 15 juin 2024. En voici l'adresse :

    Galerie Ceysson & Bénétière, Domaine de Panéry, route d'Uzès 30210 Pouzilhac

    Né en 1980 à Saint-Etienne, Nicolas Momein vit et travaille à Paris. Sa première exposition personnelle a lieu en 2012 à Paris à la galerie White Project. Sa rencontre, alors qu’il était encore étudiant avec Bernard Ceysson, le conservateur historique du musée d’art moderne de Saint Etienne, lui fait intégrer par la suite, en 2015, la galerie que ce dernier a créée et qui le représente aujourd’hui, la galerie Ceysson et Benetière. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles et collectives.

    Plus bas, l'une de ses œuvres, à découvrir dans un petit village du Gard, Pouzilhac :

    Lire la suite

  • Vue par Raymond Beyeler, la "Vénus endormie", une huile sur toile de Giorgione (108,5 x 175 centimètres), peinte vers 1510

    Raymond Beyeler, un auteur accueilli dans le quatre-vingt dixième numéro de Diérèse, y a composé un poème sur le célèbre tableau de Giorgione, un peintre de la Renaissance italienne : 

    Giorgione_-_Sleeping_Venus_-_Google_Art_Project_2.jpg

     Vénus endormie, huile sur toile de Giorgione (108,5 x 175 cm)

    Il m'a informé par ailleurs de l'histoire de ce tableau, qui vaut le détour, voici ce qu'il en dit :

     

     

     

     

     

    Lire la suite

  • Le Petit Musée du bizarre, chez Candide, à Lavilledieu (Ardèche), place de Bayssac

    L'histoire locale fait mention de Bayssac : lieu d'implantation d'une villa gallo-romaine, puis au VIe siècle d'une église dédiée à saint Martin. Au XVIIe siècle des religieuses occupèrent le site, puis ensuite et jusqu'en 1930, il demeura une grande ferme.
    En mai 1968, la grande maison silencieuse fut acquise par Serge Tekielski dit Candide et son épouse.
    L'Ardèche s'éveillait alors à des arrivants venant de toutes parts en quête de renouveau. L'idée vint alors à Candide d'aménager ce lieu afin de faire partager sa passion pour des objets affectueusement collectionnés. Dans les caves labyrinthiques...

    le petit musée.jpg

    ... s'assemblèrent des créations artistiques d'autodidactes ruraux, anciennes, et d'autres plus récentes, le plus souvent de bois ou de pierres aux formes originelles déjà évocatrices, reprises et accentuées par l'homme. Œuvres singulières d'un art immuable. Parallèlement, depuis 1969 une salle est ouverte aux artistes contemporains et c'est une cinquantaine d'expositions qui y furent présentées. Gérard Lattier, l'intarissable, y fut l'un des premiers pour y demeurer de longue date.
    Utopie vivante et quotidienne, le Petit Musée du Bizarre s'est taillé une place loin de l'art conceptuel ou d'autres émanations de l'ingénierie culturelle. On parle d'Art singulier à propos des objets exposés là, ou bien d'Art populaire. Serge T. précise : " Je ne me revendique pas de l’Art brut, mais de l’Art populaire. Je ne veux pas refaire l’histoire de l’Art brut créé par Dubuffet sur ses critères personnels, alors que l’Art populaire a toujours existé. De tous temps et en tous pays." On imagine aisément les petits conflits d'intérêt avec les tenants de l'Art brut...
    Un musée donc, "antérieur à tous les autres" dans son genre, musée auquel son épouse, après le décès de Candide, continue d'ouvrir les portes. Un lieu libre de tous préjugés purement esthétiques, où bien des œuvres demeurent anonymes.

    Jeanine Rivais, critique d'art, a interviewé de son vivant Candide, voici un extrait de cet entretien : 

     

    Lire la suite