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Les vents qui secouent la tête du seringa couvrent le paysage frangé de brouillard d'un temps à l'autre écrire revient à tracer d'un doigt des signes jusqu'en sa plus profonde et verte détresse le nombre d'une aumône faite du pressentiment que les mots dont l'écho meurt sont uniques en eux-mêmes où la lumière a goût de sel où leur incessant renouvellement révèle la crainte de les voir disparaître sans retour
Des larmes de buée filent sur le bord des fenêtres dessinent à leur manière ce lieu insituable où les paroles se forment avant de se formuler une langue visuelle les lueurs d'une mathématique d'ombre de la profondeur qui vibre ou tremble devant l'œil lourd du fleuve des voix chuchotent un contrevent bat ah connaître l'instant que notre propre miroir aura brisé net quand l'agonie fera vivre la violence première il n'est qu'un pas il n'est que la poitrine de la terre pour dire quoi dans sa propre essence retarde le passage
Qu'un pas pour entendre les longs wagons liquides dévaler la pente flotter dans l'air dissiper une haleine de reine amoureuse des éléments qui l'entourent du bruissement des mémorables sous la profondeur d'un arrière-paysage sous les muscles de bronze des troncs d'érables laissés au vieillissement sous la chevelure de dynasties invisibles à travers l'immensité présente fardée de bleu pailletée d'argent