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Les inconditionnels de l'œuvre de Collins (l'inventeur du thriller), et Borges entre autres, considèrent généralement "Armadale" comme son chef-d'œuvre, un livre où le romancier s'attache à décrire par le menu ce qui, non avouable, aurait dû rester dans l'ombre "pour dépeindre l'hypocrisie de la haute société victorienne".
J'ai choisi pour vous un extrait du deuxième livre, intitulé : "Les Norfalks Broads", un recueil qui en compte cinq, entés d'un prologue et d'un épilogue. Au passage, signalons que les éditions Phébus est une maison d'édition fondée en France, en 1975, par Jean-Pierre Sicre ; j'ai pu lire grâce à cet éditeur courageux les "Mémoires de l'ombre" de Marcel Béalu dont je vous ai parlé dans le premier blog : http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com / Les éditions Phébus sont, depuis 2009, un département de l'éditeur Libella.
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"The Rose", de Theodore Roethke (1908-1963), un poème traduit par Axel Nesme
Extrait d'un livre toujours inédit en français, The Far Field (La Prairie lointaine) - ouvrage posthume paru en 1964, "The Rose" en est extrait : œuvre du poète américain Theodore Roethke, surtout connu pour The Lost Son (Le fils perdu, 1948) - où se trouve déjà la figure paternelle, dans sa relation féconde au monde végétal de la serre, ce poème est divisé en quatre sections. On sera sensible à la montée en puissance du thème de la rose dans le deuxième mouvement, au souffle épique qui traverse le poème, véritable ode à la nature dans tous ses états ; non sans établir un lien pictural cette fois avec les "Roses noires" sur fond blanc que peindra William Mackendree dans les années 1990. Avec un pouvoir de fascination comparable.
Roses noires, de William Mackendree
Le 1er août 2023 marquera le soixantième anniversaire de la mort de Theodore Roethke, auteur de sept recueils de poèmes, tous repris chez Doubleday.
Theodore Roethke