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La tête de lion des Ardennes où naquit Rimbaud le fils d'une obscène famille encore un avenir gâté tandis qu'un dais d'oiseaux écorchés gagne la grande nudité nuageuse
Tu fais silence devant sa tombe si blanche de nos propres inerties là où l'on se sait emporté par des dragées d'aurore soit cette vie qui défile cueillie à poignées prise à revers alors que vers la féérie mentale s'annonce l'astre qui réajustera la nappe des eaux
Rouges les blessures que visite l'air tu t'étonnes de la proximité d'un visage sous le simple jeu des ombres à déchirer le fourreau des rivières où vient battre de lieu en lieux l'écho des roses de Gueldre dans la Tour des rumeurs l'azur en lambeaux pour convoquer les traces émergeant de vastes circonvolutions
leur fuite au loin rassurante dans l'herbier des jours