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Dehors marchant par forêt quêtant la montée des signes tendu plus âpre qu'avant langue nouée nueuse et ma toute buée tu es là qui me parles m'envahis sous la grenaille crépusculaire jusqu'en entrailles mâtinées d'un ailleurs où la fugue où le souffle s'allient pour le meilleur dirait-on
Dehors déambulant par monts et par vaux comme offrande consentie aux ailes ouvertes de l'effraie sur la toile griffée et la marque de l'air livrée à la matière des brumes de l'automne qui sonne d'où s'effluvent les senteurs et charbonne la parole au paon de l'horizon
Dehors traversé par le luxe de s'éprouver un instant seul au monde sans que rien ne dure au cœur de l'épaisseur costumée de brindilles la bise tourne entre les doigts écorcés abandonne ses poignées de feuilles les arbres craquent éventent les rumeurs alentour entre fétiches d'ébène et verroteries de nuées tardives à l'aplomb de nous vers le plus inconnu