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Au second plan la ville s'éveille tu dors à mes côtés paisible tandis que sur le fauteuil de crin un bruissement soyeux s'échappe celui de l'âme comme un secret émouvant de proche en proche le corps et l'esprit le jour descend le long du store avec application la semaine commence ainsi va l'automne brouiller de rosée les arabesques des balcons elle étonne les formes grises ou vertes le chuintement du ressac émaille des boutons de lys leur odeur suave s'infiltre on commence à deviner le décor qui menace de nous emporter floraison fructification au bout de tes doigts se dissipent des semblants de paysage c'est là que je me suis aperçu que je ne rêvais pas mais que le reste de ton visage qui revenait de loin soufflait une fabuleuse image une mèche étincelante la traversait qui tachait la matière transparente de l'empyrée entre mille petits camées bruns éteints nous chatouillant au passage griffant l'oreiller les mains trop gourmandes ont soif de retrouver les silhouettes des peupliers et que dans la chambre transparaisse le plus beau de nos leurres peut-être