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"Les horizons perdus", poème de Daniel Martinez

Tout ce que l'on n'a jamais dit
          sur la beauté
la brutale clarté de la rue
les visions singulières
et les cheveux de sel
dont se chargent les voiles
de monde en monde
quand la boussole du cœur
nuancée de sang bat au rythme
de cela même dont les dieux sont redevables
là où s'enneigent les entrailles
où s'engouffrent les vents

tu vas libéré mais sans issue
ouvrir les portes du destin
descendre les vallées du sommeil 
parées d'araucarias

 

Tout ce qui dans le Grand miroir
voile la beauté
et vole le regard
nous rappelle que nous ne sommes 
que ces grains d'éternité
pillés par les freux
vus s'envoler d'une fenêtre
où musarde l'innocence belle
en livrée bleue
au long d'yeux verts
tremblantes frondaisons


Daniel Martinez
(25/9/2024)

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