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Et voilà que tout ce temps passé rappelle à lui des géographies intactes ouvre des flambeaux de nuit sur les murs frémissant sourdement sous la pression de multiples doigts mouchetés par les feuilles couleur d'étincelles les épines des buissons devenues bleues comme l'acier à longue voix couraient depuis le fond du val jusqu'aux abords du grand pic la douceur et la folie mêlées
Ainsi le réel se dédouble disperse ses brindilles à tous vents calligraphie les lèvres et les parois du vide au fil du moindre souffle une part de nature du chaos ce qui est à transmettre à détruire à remettre à la prochaine pluie à l'argile de la montagne tout se répercute une touche passe suivie d'une autre là tout se multiplie en un courant somptueux qui respire vers l'intérieur et l'extérieur
Avec les bancs de vase aux pieds des aulnes lueurs sourdes éclats scintillants avec ces atomes dont le poème joue et l'humeur fuyante du jour où l'on verrait naître plus encore l'objet même d'une langue heureuse le rouge du sang sur un visage clair creusant le filon trouvé comme mis en musique plein de force pure contractant l'eau dorée et les racines de l'éclair
Ainsi dansent se complaisent les abeilles des pensées bouleversées