Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

"D'avant la soif et d'après l'eau", poème du jour

Oublié de toi-même pour n'être plus
qu'un signe de feu entre mille dans l'immobile miroir
parc de la Brèche aux loups à contempler le tracé
d'avions dans la ciellée à les entendre prendre de l'altitude

Sur le tapis des pas la terre est un sillage
me font remarquer Gaëlle et Diane
à tes côtés là tout près le soleil quête l'horizon
derrière les pavillons tandis que bondissent
entre les herbes remuées des grenouilles
de si petite taille sous le babil de la lumière

On ne saura quoi se récuse
dans la retenue du cœur 
vivre c'est l'architecture que les yeux gardent en mémoire
la robe et la crinière du peintre d'avant la soif et d'après l'eau
il fait doux les cirrus nous semblent
flocons de l'au-delà
il n'est rien à cette heure pour nous en détourner

Mais que dire que faire qu'inventer pour satisfaire
le désir d'éternité sans cesse contrarié
l'air violet tremble dans le silence
plus rien que l'image sans cesse répétée
de ce départ sans retour possible
à même le monde transpercé par le temps


Daniel Martinez

Les commentaires sont fermés.