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La rivière prend parure de flammes sous les branches bloc de lumière jamais touché le temps battait des ailes en te laissant croire à la grâce inépuisable du poème aux syllabes fragiles qui s'éprendraient des mots de celui qu'elles écoutent sur le sable des nerfs les minutes s'enchaînent et les monuments dressés ici et là s'enfoncent dans les lentilles d'eau tu passes et regardes ainsi le vide se défaire des plus lointaines îles
La rivière sous la coupe de cristal bleu est lente à se mouvoir elle jette aux vitres de la ferme voisine des serpents d'écume où tremblent les lois du vent et de ses yeux craintifs engage le dialogue avec ce qui adviendra le brusque saut dans l'inconnu cette part de nous-mêmes arrachée au vouloir libre qui saisit tout un chacun dans l'ombre qui s'allonge brillante comme un astre infiltré dans les plis du grenier