"Le Château des airs", Daniel Martinez
"Le Château des airs"
im Nathaniel Hawthorne
Ce moment de vide d'où rien
ne semble pouvoir émerger
a fait alliance avec les mots
avec les contours d'un corps
celui que tu fus
en retrouve la trace
les mains s'y plissent comme des feuilles
effleurent en passant
la haie radiante
dans le silence du regard
s’élève la vraie demeure
mais qu'il vienne à se perdre
au pied des marches
gravies une à une
et tout s'inverserait
pour ne laisser plus
que poussière neigeuse
le bruissement des riens
Dans l'entremêlé du temps
retrouver ce qui justifie l’horizon
dans l’irremplaçable voisinage de la terre
où se défont les édifices humains
et que persiste le chant premier
quand tout divague
Sois toi
Daniel Martinez