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Diérèse et Les Deux-Siciles - Page 2

  • "Lieux dits", de Michel Tournier, Mercure de France, coll. Folio, 2000, 128 pages

    Dans Journal extime (éditions La Musardine, 2002), Michel Tournier écrit : "Valery Larbaud a été aphasique les deux dernières années de sa vie. On raconte qu’il ne parvenait plus à dire que les cinq mots suivants : « Bonjour les choses de la vie ! », salutation qui touche par sa joyeuse simplicité. J’aurais voulu la placer en exergue de mon livre Célébrations" (Mercure de France, 1999). C'est de ce livre qu'est extrait l'un des 16 récits qui composent le recueil Lieux dits, un récit intitulé : Journal de voyage au Japon.

    Le voici :

     

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  • "Points d'eau", un recueil de Stani Chaine illustré par 8 artistes, éditions de l'Envol, novembre 1997, 80 pages, 650 exemplaires, 120F.

    Stani Chaine est né à Lyon en 1952, d’un père lyonnais et d’une mère alsacienne. Il écrit très tôt, notamment de la poésie. Il a été professeur de Lettres modernes. Il publie et mène une activité de critique d’art depuis 1985 et de commissaire d’exposition. Stani Chaine est membre élu de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art). Il a participé, ou collaboré, à des revues en France et à l’étranger. Il a animé différentes émissions sur des radios libres et associatives et à la télévision. Il continue ses activités d’écrivain, de critique d’art et de commissaire d’exposition de Corbas à Alger. Le concernant, Annie Salager, poète et romancière, parle de sa « tension dans l’écriture, sous la fluidité exigeante, rigoureuse ».

    ... Un livre de qualité que "Points d'eau", avec cette fascination du vivant que l'on retrouve toujours chez
    l'auteur, sans attaches prédéfinies, ici en quête des paroles de l'eau à l'écho des pulsions reines. Où le flux du texte passe au travers d'un prisme intérieur, d'une réalité revisitée à sa guise. Le lyrisme y a droit de cité. Qui s'en plaindrait, n'est-ce pas ?
    Ainsi va la poésie, par les chemins qui sont les siens, jamais en perte de vitesse dans un monde qui la contredit.

    Mais lisons plutôt Stani Chaine :

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  • "Nicéphore, cahier de photographies", où l'on découvrirait une photographie inédite d'Arthur Rimbaud ?

    Un expert en photographie ancienne, Serge Plantureux, est persuadé d’avoir mis la main sur une photo authentique du poète Arthur Rimbaud, prise en 1876 à Vienne. Celle-ci, prise par un photographe viennois, Ignaz Hofbauer, suscite néanmoins la controverse auprès d’autres spécialistes.
    « Je pense que cette photo vaut la peine que je lui aie consacré plusieurs mois de ma vie car il n’y en a pas beaucoup de ressemblantes avec Rimbaud. Et là, c’est lui, ou c’est un sosie », détaille Serge Plantureux, persuadé de sa découverte. Cet expert français en photographie ancienne pense avoir déniché un cliché inédit du poète Arthur Rimbaud.
    Serge Plantureux, qui a publié son enquête fouillée dans sa revue Nicéphore, cahier de photographies, se rendra prochainement à Vienne, sur les pas du jeune prodige.
    D’après les dires de Serge Plantureux, la photo ci-dessous aurait été immortalisée à Vienne (Autriche), en 1876. Des concordances physiques et un passage confirmé en Autriche. On peut y voir un jeune homme élégamment vêtu. S’il s’agissait réellement de Rimbaud, cela voudrait dire qu’il aurait 21 ans sur la photographie. Selon Serge Plantureux, tout concorde : la longueur des cheveux, par rapport à un enterrement de décembre 1875 où il est apparu crâne rasé. La taille (Rimbaud mesurait 1,80 m) en la comparant avec celle des meubles. La forme du crâne, des oreilles, la stature, la longueur du bras, les éléments du visage ; et, si Rimbaud avait les yeux bleus, le négatif aurait été retouché pour qu'il ait les yeux sombres. Ce qui ne surprend pas vraiment, au regard du tableau de Fantin-Latour (toujours cité par Verlaine), "Un coin de table", où l'artiste a bruni les yeux d'Arthur Rimbaud.
    Pour prouver qu’il s’agissait bel et bien de son homme, Serge Plantureux expose un autre argument. L’expert français a retracé le parcours du jeune poète en mars 1876, date à laquelle la photo aurait été prise selon lui. Or, il s’avère qu’un quotidien viennois du 29 février 1876 a relaté dans ses colonnes qu’un certain Arthur Rimbaud s’était fait détrousser d’une somme considérable (500 francs-or). Le turbulent poète, dont le voyage vers l’Orient s’arrête là, va rester pour enchaîner les petits boulots et retrouver ses voleurs. Mais fin avril, il se fait reconduire à la frontière et doit rentrer dans sa ville natale, Charleville-Mézières. 

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