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Tout s'est évanoui, la lumière à la fin de la neige a cerné les fleurs de ta bouche dont les froids vifs avaient éprouvé les lèvres descendant le long de la nuque l'ombre s'est faite au beau milieu du temps dans une ville de voyage où tu avais passé il y a de cela des années
Il en reste comme le fil comme l'ailleurs d'un dessein impossible avec ses regards en dehors ses regards en dedans qui ne savaient attendre que se constitue la très pauvre cendre des souvenirs inquiètes de mourir de mort lente sans avoir dénoué la profondeur sans avoir rêvé à la lueur d'une flamme de bougie posée à terre là au centre d'un rien sans limites la vie semble s'être retirée
Regarde sur ta paume se dessiner les pleins et les déliés dans l'espace des paroles échangées un liséré d'eau sertir chaque fois plus indéchiffrables les silhouettes des arbres qui pénètrent dans la maison pour s'enliser à mesure dans un azur terrestre où se projettent et se confondent toutes les œuvres humaines et le vouloir qui les tient réunies dans un secret espoir de réconciliation entre les deux pôles qui les embrassent comme ramenées à elles nues à la mortelle blancheur