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L'espace métissé la mer en racines l'eau de l'eau qui sculpte le fossile sous les lacis que strient bossellent les paradoxes du vivant mémoire dont le tracé fige les élans de l'onde en ses haillons laiteux et qu'importe si l'emporte la main de ronces des récifs
Lointaine et proche l'image plus bas descend vole sous les voûtes improvisées cent fois le bleu-violet de l'air depuis les landes jaunes cheveux défaits
Touche le fond ses îles immergées touffes chimères jardinières du silence et pluies d'aérolites ravalés par la chambre d'échos Vois comme se donnent sur les parois cristallines le musée des mots éveillés soudain dont le masque tire par le regard tout ce qui hésitait en nous au cœur de l'épaisseur fruits de l'abysse nés du non-sens apparent de la matière
Entre le monde et toi l'œil de l'artère s'est fait robe d'anémones rouille d'octaves réenchantées où tout déteindrait sur tout de halte en halte tu vas et tu fredonnes dans l'absolu imaginaire
Brûlantes les lèvres passent du corps au cœur des roses noires qu'infiltrent brumes et flots brouillés