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"La ville du dedans", pour accompagner la naissance du jour

La chaleur du sommeil dissoute dans l'ombre des grands cèdres
tu frisonnes d'être ainsi à la lisière du regard
parmi les apparences apparence toi-même
poreuse cette peau qui rend par transparence
tout ce qui passe à contre-mort
avec le bonheur des uns pas loin
de ceux qui s'inventent une voie
que l'espace absorbe à mesure


La ville du dedans est ainsi faite
de joyaux décomposés d'images-traces
prises dans les bogues des miroirs où se tiennent
les eaux initiales           de l'instant à l'instant
tout arrive tu t'assieds au bord du grand vaisseau
traversant les heures sans façon
tu suis la durée de vie d'une vague


là-même où flottent des paillettes d'or
vêtues de bleu doublées de nuit
que nous découvrons à deux maintenant
où sable verre et cristal se conjuguent
aux dix mille parcelles de la vie
qui ne tient plus qu'à un fil
là-même où la flamme soufflée
s'en est allée


Daniel Martinez

 

PS : Il s'agit là de la première version du poème, retouchée pour sa publication dans le prochain numéro de "Diérèse". J'ai tenu ainsi à en garder la trace et à en assurer la visibilité aux lecteurs.

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