En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Où l'esprit des images ne serait plus que le pendant de ce qui nous fait défaut où le soleil depuis les monts éventerait la gloire de la rosée en eau de larmes
Si la nature n'est pas un temple mais délivre sous le fredon de la roche les coraux de nos entrailles où s'accrochent de maigres buissons veinés d'un vert intense répliques du corps étreint parmi les signes
Si la sève à la brune prenait couleur de sang et les vents en nous inspiraient plus que l'air nécessaire sous les arceaux des heures
Oh l'automne la figure de l'autre au penchant des yeux et des mains dépliées comme une plante légères les légendes jettent au lointain l'écho de l'écho déjà presque sans voix
Lèvres lentes s'est arrêtée l'horloge tandis que le poème se constitue de ce qu'il faut éclaircir en effaçant l'ombre première de notre passé perdue au sein d'un univers qui n'a ni formes ni frontières définies
creuser toujours sans arabesque aucune au cœur de la lumière contredire l'ordre du monde élever le feu abstrait cris et chansons déchansons
Depuis la terrasse onduleuse que lève ou meure un monde jamais la terre n'aura été plus proche de nous confondue au battement des paupières d'un cillement à l'autre elle préfigure un éternel recommencement couleur de la Question mise à nu