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Dans l'avertissement que portent les premières pages de "La Paix chez les Bêtes", Colette annonce :
Consulté dans son édition originale, le livre est divisé en 33 courts chapitres. Entre ceux-ci j'ai choisi d'abord "Les chats-huants", qui sera suivi d'ici quelques jours du "Matou" - sachant que pour bien entendre Colette dans le second récit, il convient de se rappeler qu'en 1916, elle venait de contracter mariage avec Henry de Jouvenel et qu'elle le surnommait "Sidi", ou bien encore "le Pacha", sans oublier "la Sultane".
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"Mon Amérique" de Philippe Labro, éditions de La Martinière, octobre 2012, 232 pages, 30 €
Un bien beau livre à la couverture cartonnée, signé par l'auteur de "L'Etudiant étranger", avec le portrait de cinquante personnages illustres, dans le domaine littéraire, artistique, musical et politique, le tout agrémenté de photographies "qui parlent d'elles-mêmes" selon l'expression consacrée.
J'ai choisi pour vous ce que Philippe dit du plasticien Edward Hopper, un peintre que je situe haut dans mon panthéon pictural, une empathie tout simplement résumée par l'atmosphère que délivrent ses tableaux, inimitable. Si Yves Bonnefoy voit dans "The Lighthouse at Two Lights" "Le phare à deux feux" (1929) l'un de ses chefs-d'œuvre,Edward Hopper : The Lighthouse at Two Lights (1929)
j'avoue avoir un faible pour "La maison près de la voie ferrée" (1925) et plus encore pour ses tableaux dont la thématique renvoie à la solitude foncière d'une femme, nue ou presque, dans une chambre - série annoncée par deux gravures exceptionnelles "Evening Wind" (1921) ou "East side interior"" (1922) - à savoir :
"Girl at sewing machine" (1921), "Cape Cod morning" (1950), "Morning sun" (1952), "A woman in the sun" (1961).
Ceci dit sans compter "Sun in a empty room" (1963), une toile la plus dépouillée qui soit, trait d'union entre le vide de la pièce, sans mobilier aucun, et le vide intérieur ; une œuvre qui semble clore ledit cycle, privé de cette figure féminine si chère à l'artiste.
Mais arrêtons là et cédons la place à ce qu'a dit Philippe Labro du peintre Edward Hopper, voici :