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Ce que la nuit aura laissé dans l'ombre se délier avec le sommeil des graminées et le balancement des futaies toutes formes bues éparpillées de-ci de-là
et la cendre aux arbustes pour faire chanter les épines en mimant les gestes immémoriaux les sons gravitent sourdement ouvrent des sentiers qui cartographient les maisons du ciel
les frontières s'épuisent nomades Voile éclaireuse cortège d'astres nubiles ce qui en toi vieillit prétend prédire la légende à partir de l'aventure de la musique des formes aux matières choses pensées à être
La ramée se lit fille du désir elle est de ces diseuses qui transposent les deux mondes réceptacle des passions et des mélancolies on croit toujours dormir parmi les roses comme on respire en fermant les paupières
comme on perçoit les sangs les humeurs Delvaux en voyageur égaré face aux embrasures grillagées du pavillon là où des femmes de cire voient fondre leur bougie à leur bobèche elles répètent inlassables les souples et moindres variations du réel complices de la solitude du peintre sous le voûtement sombre de l'allée
ainsi nous apprenons la patience ainsi l'oisiveté comme l'essence du langage comme la ronde de planètes minuscules de par la transparence des baies les poitrines nues toisent des neiges électriques quand tout près de la pendule nous comptions sur nos doigts les toutes premières lueurs du jour.