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De ce goût d'iode et de sel au croisement des songes où tenter de prendre fond parmi les moires et reflets du cheminement de l'être un ibis un cortège de pies lovés hantent l'immobile paix pour se détacher du siècle pèlerin qui nous vit naître
Les formes s'épuisent et renaissent roulent volutes dans l'arbre des veines s'étirent les nuées au cœur de notre incomplétude âmes exaltées qui savent la violence d'exister les grandes solitudes de l'art et de la passion le désir de se laisser emporter de se perdre au plus loin en des terres inconnues
Glissent des oiseaux dans le ciel incandescent pareillement les émotions qu'agitent mille nœuds subtils d'intelligence et de mémoire défaits là avec le temps qu'il faut pour que ces chimères s'évanouissent
Nous allions de concert aborder l'autre rive où voltigent les heures où l'étendue convoie l'odeur de la mer ses lignes et voltes ses cris étouffés ses doigts mouvants ombres d'étraves brisants de cendre éboulements sableux
Sur le miroir mouillé des laisses les mots nôtres ne seraient-ils que coquillages concassés remués sans fin par les marées