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Comme autant de scories pétrifiées aux ballasts des vieilles gares comme résidus de fonte conglomérat sans gloire ni noblesse devant la porte du soleil et les jaunes de l'hélianthe ce souffle n'est pas celui de l'hiver qui pointe au cœur du cercle mais la ligne ininterrompue des secondes chevauchant l'élan de la vie malgré tout celle en qui la saison libère de fines particules de glace riches de mille avancées pour enfin devenir la musique lancinante du vertige
Les filaments de la foudre cherchent comme toi un chemin un sillon à suivre autour de la sereine démesure entre les odeurs matinales l'écriture recompose un sang noir un vin roux de naguère et toujours qu'anime la main pour incarner nos rêveries couvant les mots de la dernière nuit te paralysant de moiteur un chant liquide en quelque sorte qui dissipe la nature environnante recueillie en elle-même
A présent les sons s'harmonisent l'autre nuit te requiert elle déchire les rites de la figuration elle emplit de son babil la douceur des arbres dépouillés au pied de la fenêtre elle recompose l'énigme du monde infiltrée par un pont de murmures et soudain la brise délivre le grand vivificateur le poème originel avec des glissements des chutes
des incandescences s'enroulant à l'ourlet de la voix la parole se fait se dilate ne peut plus rien retenir de ce qui se donne sans compter soupirs gémissements au cœur des braises le rythme a pris trace sous le pouls l'arc de silence puise à la même soif au-dedans et donne au vallon proche toutes ses nuances