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Ecoute ce qui de son chant simple te questionne se défaire cette part que les hommes ôtent aux communes splendeurs tout au fond de toi la souffrance palpiter comme le trésor des mots livrés à l'encan vois ces faussaires lever leurs bras d'ombre l'impôt d'une morale servile traversant des sillons parallèles ces bardes de la longue nuit hanter les semailles ne chercher plus rien qu'un lièvre à débusquer pour mieux lui cribler le flanc écoute
Au juste que te dit la vie le monde est un bien triste théâtre et qu'est-ce donc que l'homme voyageur sans repos quand halètent les vents sur les feux de la veille mal éteints pour ranimer un tant soit peu cette verve qui nous compose et ne voudrait se laisser flétrir
comme par le toit crevassé les amants n'en finissent pas d'approcher de leur corps l'infini qui se dilate aux lèvres de l'étang quand gémissent de plaisir nos songes les plus fous là même où l'arbre humain se remémore le nom des sources des fleuves et des années