Diérèse 4
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C'était il y a peu, en décembre 1998, le quatrième numéro de Diérèse, paru à quelques jours de Noël. La couverture est numérisée sur un papier de couleur brique, où apparaît le logotype jungien en première, dessiné par Pacôme Yerma. Les couleurs en couverture, sur papier blanc brillant ou mat ne seront d'actualité qu'à partir du numéro 9 (avril 2000).
En exergue à ce numéro, un vers d'Alain Andreuci : "Petit soleil arrêté à la porte, la terre vole dans le ciel". Tout est dit là, en quelque sorte. "L'immeuble" Diérèse était en construction et j'essayais d'en assurer les fondations, avec les moyens du bord. Déjà, Henry Bauchau qui habitait passage de la Bonne Graine dans le onzième parisien s'était abonné (80 F à l'époque) car intéressé par le Bestiaire que j'alimentais avec toutes sortes d'espèces, comme la veuve noire, le scorpion d'Afrique, le flamant rose, le lynx commun, etc... Jean L'Anselme avait été contacté et n'allait pas tarder à me diriger vers Jean Rousselot. Patrice Dimpre m'avait d'emblée proposé des poèmes. Comme Laurent Billia, qui vingt-deux ans après avoir été publié dans le n°5, a fait retour à la revue dans le n°82, Patrice Dimpre, après une absence de seize années me donnera des textes d'esprit michaudien dans les numéros 67 à 73. Un esprit de famille, qui me convient bien, ma foi. Bientôt arriverait Pierre Dhainaut (n°16, septembre 2001), Alain Jouffroy (n°19, octobre 2002), Richard Rognet (n°27, septembre 2004), Michel Butor (n°32, avril 2006), Bernard Noël (n°37, juillet 2007), Henri Meschonnic (n°38, octobre 2007), Jean-Claude Pirotte (n°44, avril 2009) et tant d'autres, pardon pour tous les noms d'auteurs manquants, fort nombreux et qui ont toute mon estime... E la nave va.